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Saint-Amarant, martyrisé à Albi

Carte ancienne : Pampelone, Ambialet, Alban

Martyrs pendant la persécution de Dèce

An 249-250

Les martyrs ont été nombreux sous l'occupation Romaine, du moins au début. Un écrit de Grégoire de Tours est évoqué ici, il est question de Saint Amarant, qui aurait été martirysé à Albi ou dans les environs vers l'an 250


L'établissement des premières églises de la Narbonnaise fut scellé du sang de leurs premiers apôtres et de celui des peuples qu'ils convertirent à la foi, sous les fréquentes persécutions des empereurs. Celle de Dèce, successeur des deux Philippes, fut très-violente. C'est sous le règne de cet empereur que quelques auteurs mettent le martyre de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse ; il est vrai que ce saint martyr gouvernait alors cette église : mais d'autres placent sa mort, avec plus de raison, quelques années après, et sous l'empire d'Aurélien, comme nous le verrons bientôt.

On rapporte le martyre de saint Amarant ou Amaranthe à la même persécution de Dèce. La perte des actes de ce saint, cités par Grégoire de Tours, nous prive de la connaissance des circonstances de son martyre : nous savons seulement qu'il fut martyrisé ou dans la ville d'Albi ou à Vieux (Viantium), lieu éloigné de trois lieues de cette capitale de l'Albigeois, où on voyait son tombeau du temps du même évêque de Tours. Ce tombeau, qui était dans une grotte et avait demeuré longtemps caché sous des ronces et des épines, fut découvert d'une manière miraculeuse. La crainte des armes des Vandales, des Goths et autres barbares qui coururent les Gaules au commencement du cinquième siècle, avait rendu ce lieu désert, ce qui n'empêchait pas que les fidèles, dont ce saint martyr était regardé comme l'ange tutélaire, n'allassent visiter fréquemment son sépulcre. Ils y mettaient des cierges qui, au rapport du même historien, s'allumèrent d'eux-mêmes tant que le lieu demeura sans habitants ; mais l'endroit ayant été repeuplé, le miracle cessa. Saint Eugène, évêque de Carthage, qu'Hunneric, roi des Vandales, exila à Albi, avait tant de respect et de vénération pour ce saint martyr, qu'après avoir souvent visité son tombeau pendant le temps de son exil, il voulut avoir la consolation d'y rendre les derniers soupirs. Les reliques de ces deux saints furent transférées dans la cathédrale d'Albi, au quinzième siècle.


 

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La cathédrale Sainte Cécile a été inscrite au patrimoine mondial de l'humanité le 31 juillet 2010

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